Quelques jours après mon retour d'Italie où j'étais allé visiter les terres natales de mes
grands-parents maternels, au mois août 2016, il m'a paru comme indispensable de m'intéresser à la
question de la migration et du vécu des primo-arrivants à Besançon, ville où la famille de ma mère
s'est établie et où moi-même je réside. C'est ainsi que je me rendis à un rassemblement devant
l'hôtel de Préfecture, dont l'objet était de contester le très récent renvoi d'une famille bosnienne dans
son pays d'origine.
Dès le lendemain, j'étais convié par des activistes et fondatrices de la future association « Solidarité
Migrants Réfugiés Besançon », à rencontrer une famille albanaise qui dormait dehors, dans un parc
du centre-ville depuis près de deux mois. Je fis notamment la connaissance de Klejdi, jeune homme
de 19 ans, accompagné de ses deux parents d'une quarantaine d'années, de sa sœur (13 ans) et de
son frère (17 ans).
Ce jour marqua le début de mon accompagnement de cette famille et aussi d'une grande amitié entre
Klejdi et moi. C'est un garçon très sensible, enjoué et très ouvert d'esprit. Il m'a rapidement paru très
marqué par ces deux mois à dormir dehors.
De mon côté, je réalisai rapidement que la situation qu'il vivait avec sa famille était injuste (hors regard de la loi) en plus
d'être préoccupante.
J'entrepris alors un travail de documentation au long cours avec mon appareil photo, qui m'a conduit
en Albanie à trois reprises entre 2017 et 2020. Klejdi et sa famille ayant fait le choix de rentrer au
pays dès la fin de l'année 2016, j'ai eu la chance de séjourner chez eux, en banlieue de Tirana, durant onze semaines au
total.
La situation de la famille ne cesse d'évoluer, d'autres projets de séjour en Albanie se profilent
afin de continuer à les suivre et donc de donner davantage de corps à cette démarche
documentaire.
grands-parents maternels, au mois août 2016, il m'a paru comme indispensable de m'intéresser à la
question de la migration et du vécu des primo-arrivants à Besançon, ville où la famille de ma mère
s'est établie et où moi-même je réside. C'est ainsi que je me rendis à un rassemblement devant
l'hôtel de Préfecture, dont l'objet était de contester le très récent renvoi d'une famille bosnienne dans
son pays d'origine.
Dès le lendemain, j'étais convié par des activistes et fondatrices de la future association « Solidarité
Migrants Réfugiés Besançon », à rencontrer une famille albanaise qui dormait dehors, dans un parc
du centre-ville depuis près de deux mois. Je fis notamment la connaissance de Klejdi, jeune homme
de 19 ans, accompagné de ses deux parents d'une quarantaine d'années, de sa sœur (13 ans) et de
son frère (17 ans).
Ce jour marqua le début de mon accompagnement de cette famille et aussi d'une grande amitié entre
Klejdi et moi. C'est un garçon très sensible, enjoué et très ouvert d'esprit. Il m'a rapidement paru très
marqué par ces deux mois à dormir dehors.
De mon côté, je réalisai rapidement que la situation qu'il vivait avec sa famille était injuste (hors regard de la loi) en plus
d'être préoccupante.
J'entrepris alors un travail de documentation au long cours avec mon appareil photo, qui m'a conduit
en Albanie à trois reprises entre 2017 et 2020. Klejdi et sa famille ayant fait le choix de rentrer au
pays dès la fin de l'année 2016, j'ai eu la chance de séjourner chez eux, en banlieue de Tirana, durant onze semaines au
total.
La situation de la famille ne cesse d'évoluer, d'autres projets de séjour en Albanie se profilent
afin de continuer à les suivre et donc de donner davantage de corps à cette démarche
documentaire.